Agrocampus : Benoît Perrier repart en Bordelais

Catégorie(s) : Actualités

Ajouté le : 01 Oct, 2018

Jean-Michel Bregeon, directeur de Tours-Fondettes Agrocampus, et Benoît Perrier partagent le verre de l’amitié avant le départ de celui-ci.

© Photo NR

Benoît Perrier, responsable du chai du domaine des Millarges, à Chinon, propriété de l’Agrocampus Fondettes-Tours quitte la Touraine pour le Bordelais.
C’est un retour aux sources puisque son premier poste était à la chambre d’agriculture de Bordeaux en qualité de technicien conseil.
Vendredi 7 septembre, collègues et amis en présence du directeur de l’Agrocampus, M. Brégeon, ont dégusté, une dernière fois, une sélection des vins qu’il avait choisie pour marquer son départ.
Arrivé à Chinon en 1995 en tant que cadre viticole principalement axé sur le développement commercial des vins du domaine des Millarges ainsi que sur le poste de second d’exploitation dans les vignes et le chai. Il venait en soutien à Jean-Claude Gravier, responsable du domaine, à qui il a succédé après son décès en 2016.
Avec ce millésime 2016, il a obtenu 17 médailles et un coup de coeur au Guide Hachette des vins.
Né en 1973 à Bordeaux, il a attrapé le virus du vin lors d’un exposé qu’il devait faire à l’école primaire sur le métier de vigneron. Il fait ses études au lycée agricole de Libourne-Saint-Émilion (viticulture-oenologie, commerce des vins…).
Il a par ailleurs initié et participé à de nombreux salons et foires en France et à l’étranger dont certains en collaboration avec la Ville de Fondettes (marché à l’ancienne à La Chevallette en 1997 ; les années suivantes, trois foires aux vins du Rhin à Wiesbaden).
En plus de ses nombreuses activités, il a été enseignant et responsable de la filière viticole au CFA de Chinon entre 1997 et 2007. A partir de 2006, il a pris la co-responsabilité de la licence commerce des vins à l’IUT de Tours.
Depuis le 17 septembre, il occupe le poste de directeur d’exploitation au château Viramon (anciennement
vignobles Lafaye), à Saint-Émilion.
Ce château a été racheté par un grand groupe chinois qui est venu le débaucher à Chinon. Tous les présents l’ont remercié pour le travail accompli, lui souhaitant autant de réussite qu’en Touraine, où il reviendra régulièrement ayant conservé sa maison en Chinonais.