Ajouté le : 09 Jan, 2023
© Photo NR Nouvelle République du 13/12/22
Fonction ressources humaines, production, marketing, relation clients, boss ? Mercredi 7 décembre, les douze élèves de terminale Bac pro production horticole de l’Agrocampus étaient en pleine réflexion sur le choix de leur propre fonction dans leur mini-entreprise qu’ils sont en train de créer de toutes pièces, dans le cadre de leur formation. Ils bénéficient pour cela, outre l’accompagnement de leurs enseignants, du tutorat de l’association Entreprendre pour apprendre et du mentorat de l’agence du Crédit agricole de Fondettes.
L’occasion rêvée pour simplifier pleinement dans la compréhension des différents rouages d’une entreprise et de candidater à la fonction convoitée, via la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation circonstanciée, qui seront examinés par un jury de recruteurs professionnels.
Un projet singulier
Célia, candidate à la fonction de boss, présente le projet en cours d’élaboration : «Doudou and do est un projet visant à collecter des peluches, les reconditionner et les offrir à des enfants hospitalisés. Sa singularité est que les peluches ne sont pas simplement mises à disposition le temps de l’hospitalisation, mais elles vont ensuite les suivre à leur retour à domicile, ce qui en fait un objet de transition entre l’hôpital et la maison. »
Lorsque vient le moment d’opter pour une fonction, une petite moitié du groupe reste indécise. Laurent Bourguignon, administrateur du Crédit agricole et animateur de cette séance, questionne sur ce qui bloque, permettant ainsi à chacun d’identifier ses ressorts personnels et de se prononcer en conséquence.
Conçu par l’association Entreprendre pour apprendre, le programme mini-entreprise peut être déroulé au lycée comme au collège. Il a pour objectif de permettre aux jeunes de se frotter concrètement à la dynamique d’un projet professionnel et de se familiariser avec l’organisation d’une entreprise. Il se traduit par la création, le temps d’une année scolaire, d’une entreprise éphémère, mais bien réelle, car elle répond à un impératif de viabilité économique et développe ses propres partenariats